Équipe Hypertextes et Textualité électronique
Laboratoire Communication et polique

      Terminalf
  Ressources terminologiques en langue française
Terminalf : page d'accueil


Les mémoires de terminologie : page d'accueil

Présentation des mémoires de terminologie

Visite guidée de la fiche de terminologie


Page d'accueil du mémoire



Interroger les termes traités dans ce mémoire

L'ORGANISATION DE LA S.A. JONCQUEUR, ENTREPRISE DE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES
Français - Anglais

Solen Pérès

Avec la participation de M. Daniel Pérès, P. D. G. de la S. A. Joncqueur et Mme Agathe Goncalvez, exploitante dans la S. A. Joncqueur
Maîtrise LEA 1998/99 - Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III
Enseignant responsable : Loïc Depecker

Sommaire

Remerciements
Introduction
Abréviations spécifiques
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie


Remerciements

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont apporté leur aide lors de ma réalisation de ce mémoire. J'ai notamment eu la grande chance de pouvoir discuter avec des conducteurs routiers, un chef mécanicien et un chef magasinier. J'ai aussi pu conversé avec l'ensemble du personnel travaillant dans les bureaux de l'entreprise Joncqueur de transport de marchandises.

Mme Goncalvez, exploitante dans l'entreprise, et titulaire d'un DUT de transports et logistique, a eu la grande gentillesse de relire mon mémoire. De même, je remercie Daniel Pérès, mon père, qui m'a beaucoup conseillée quant à ce mémoire, et qui a accepté d'en être le valideur.


Introduction

INTRODUCTION GÉNÉRALE :

A la première place des transports en France et en Europe, la route représente 89% des tonnes chargées et 75% des tonnes x km réalisées en 1994 sur le territoire national. Précisons cependant comme le font apparaître les indicateurs suivants, qu'une partie des tonnes transportées concerne les courtes distances : 59 % à moins de 50 km et 79% à moins de 150 km, domaine où elle n'a pas de concurrent.

Depuis les années 70, période où elle a dépassé le fer, elle n'a cessé d'accroître sa part de marché. La suprématie de la route s'explique principalement par le fait que le transport routier demeure le seul mode permettant de réaliser aisément un véritable porte-à-porte entre fournisseur et client. Bien sue la route évolue de plus en plus vers le transport de produits à forte valeur ajoutée, elle n'en abandonne pas pour autant le transport de pondéreux (sable, charbon, blé...) par camion complet, domaine où elle avait historiquement commencé à concurrencer le fer lors de l'apparition des gros porteurs.

La prédominance de la route risque d'être remise en route du fait des effets externes qu'elle engendre. En effet, les encombrements sont de plus en plus fréquents, en particulier sur l'axe Nord-sud, la pollution se développe et la sécurité demeure toujours préoccupante. Du fait du doublement prévu du trafic d'ici à 2015, le réseau routier français devra poursuivre son effort de développement (9530 km d'autoroutes prévus por 2005, plus de 2590 km de routes ayant un niveau d'aménagement autoroutier) ainsi que son raccordement aux réseaux européens.

Le trafic s'effectue soit par l'intermédiaire de sociétés de transport (on parle alors de transport pour "compte d'autrui") pour 75% des tonnes x km, soit avec les véhicules de l'entreprise ("compte propre") pour 25% des tonnes x km.

La profession de transporteurs se caractérise par une forte structure artisanale : 76% des 37 000 entreprises recensées en France fonctionnent avec moins de 5 salariés ; ce sont en réalité le plus souvent des patrons-chauffeurs. En effet, avec un effectif global de 282 000 personnes employées, la taille moyenne des entreprises est de moins de huit personnes.

Le matériel utilisé autorise des charges utiles extrêmement variées, pouvant s'adapter très facilment à tout type de demande : de quelques centaines de kilos à 25 tonnes dans le cas d'un ensemble routier de 40 t de poids total roulant.

Le trafic se compose d'envois par charge complète mais également de messagerie. La messagerie, et en particulier la messagerie express, connaît un fort développement depuis ces dernières années. Elle nécessite une organisation particulière en réseau afin de pouvoir effectuer, dans de bonnes conditions de rentabilité, des groupages et des dégroupages aux deux éxtrémités de chaque ligne régulière.

L'entreprise sur laquelle mon étude a porté est une de ces nombreuses entreprises de transport. Du fait de ma proximité d'une entreprise de transport routier de marchandises en particulier, j'ai décidé d'en analyser la terminologie. Il s'agit de la Société Anonyme Joncqueur, implantée à la pointe de la Bretagne, dans le Finistère. Fondée par Emile Joncqueur en 1957 et rachetée par Daniel Pérès en 1990, l'entreprise s'est agrandie au fil des décennies pour atteindre en 1998 un chiffre d'affaires de 44 millions de francs HT avec la participation de 85 salariés. La SA Joncqueur ainsi que la SARL Demex-Joncqueur (entreprise spécialisée dans le déménagement) sont deux filiales de la SA Deltra qui assure la gestion de ces deux entreprises. L'effectif total du groupe est d'environ 120 peronnes.

La Bretagne gardant, c'est bien connu, ses petites particularités, j'avais imaginé que mon étude pourrait s'en voir d'autant plus riche. Au fil de mon analyse, je me suis ainsi rendu compte que certaines expressions étaient certes bien particulières et spécifiques au jargon du transport, mais que l'on notait en plus quelques régionalismes bretons dans les propos du personnel.

INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE :

Avant que ce travail ne soit lu, je tiens à y apporter quelques petites précisions concernant la démarche que j'ai suivie en réalisant ce mémoire.

Il est tout d'abord, ce me semble, important de rappeler que depuis dix ans, je "baigne" -que je le veuille ou non- dans le transport routier, et ce depuis que mon père travaille dans la SA Joncqueur. Depuis lors, j'ai eu l'occasion d'y travailler moi- même à diverses reprises et à divers postes, et ce donc en contact permanent avec les autres salariés de l'entreprise. Ces multiples épisodes m'ont permis une grande familiarisation avec le milieu du transport routier de marchandises.

Lorsque j'ai choisi que j'étudierais la terminologie du transport routier dans ce mémoire, de multiples "sources" se sont offertes à moi. J'ai décidé d'aller passer une matinée dans les bureaux de l'entreprise pendant les vacances de Noël pour écouter ce que les salariés disaient en faisant attention aux termes qu'ils employaient. Je leur ai posé toutes les questions que je voulais. J'ai en outre eu l'occasion en novembre d'aller de Paris à Brest en camion (et oui!). J'ai constaté que les conducteurs -notamment lorsqu'ils communiquent sur la "Cibie" emploient un vocabulaire bien particulier, presque incompréhensible pour le néophyte.

Mon objectif en écrivant ce mémoire a donc été de concevoir un mini-dictionnaire des termes particuliers aux transports routiers de marchandises. Il est destiné à tous ceux que cela pourrait intéresser (transporteurs, terminologues,...). J'espère qu'il pourra en outre m'aider à prouver ma motivation et ma reconnaissance du milieu si un jour, je souhaite me reconvertir dans le transport ; ce qui me semble envisageable.

En menant cette étude, j'ai décidé de m'attarder sur quatre points essentiels de l'entreprise que sont : les hommes qui y travaillent, le matériel qui y est utilisé, l'infrastructure qu'elle constitue, et la manière dont elle est gérée.

De multiples autres termes auraient pu faire l'objet de mon étude. Il m'a été très difficile de me limiter à 80 d'entre eux (j'en ai d'ailleurs gardé 82), mais je me suis concentrée sur ceux que j'avais entendus dans l'entreprise elle-même, et sur ceux qui la concernaient uniquement. J'aurais pu par exemple évoqué de nombreux autres types de semi-remorques, mais je me suis contentée des types présents dans la SA Joncqueur.

J'ai vérifié que les termes gardés dans le corpus étaient des termes rencontrés sur deux supports différents au moins (généralement un support écrit et un support oral). Je me suis beaucoup servie des contextes oraux que j'avais notés lors de mes passages dans l'entreprise et en entendant mon père parler.

Je me suis parfois posée des questions sur la pertinence des termes. Pour établir mon jugement, je me suis donc énormément aidée des magazines fournis par l'entreprise, du centre de recherches du Ministère des Transports de La Défense qui m'a gentiment accueillie à trois reprises. Ma visite au Salon International des Transports et de la Logistique à Villepinte en mars 1999 a également été très fructueuse au niveau des multiples documentations obtenues et des rencontres effectuées.

Étant, par la profession de mes parents, très proche du milieu, je n'ai eu aucune difficulté à résoudre la plupart de mes problèmes.


Abréviations spécifiques


BIBLIOGRAPHIE

Dictionnaires :

  • GOUVERNEMENT DU QUEBEC, Office de la Langue Française, Atelier administration et exploitation du Comité interentreprises de terminologie du transport routier. Lexique du Transport Routier (Administration et Exploitation).
  • JAME Luce, L'Anglais de la Logistique. Editions Belin, Paris : 1995.
  • MICHAUX Jean-Pierre, Elsevier's Dictionary of Transports and Logistics, French-English, English-French. Editions Elsevier, Oxford : 1998.
  • PROMOTION TRANSPORTS, Petit Dictionnaire du Transport Routier, 8ème édition, n°231, mars 1985.
Livres :
  • BAGLIN Gérard, BRUEL Olivier, GAREEAU Alain, GREIF Michel, van DELFT Christian, Management industriel et logistique. Editions Economica, 2 ème édition, collection Gestion, Paris : 1996.
  • MATHE Hervé, TIXIER Daniel, La Logistique. Editions Presses Universitaires de France (PUF), collection "Que sais-je ?", n°2351, 4ème édition, Paris : 1997.
Revues, journaux et bulletins :
  • Bulletin des Transports et de la Logistique, hebdomadaire n° 2792, lundi 22 mars 1999.
  • France Routes, mensuel n° 205, avril 1999.
  • Homme et Camion, mensuel n°16, avril 1999, "Rouler au Québec, c'est vraiment possible!"
  • Homme et Camion, mensuel n°17, mai 1999, "Australie, Road trains, des machines à dollars."
  • Journal Officiel, 02 décembre 1997.
  • Le feuillet bleu de la Chambre des Loueurs et Transporteurs Industriels (CLTI), mars 1996, "Ne plus compter en tonnes-kilomètres."
  • L'Officiel des Transporteurs, hebdomadaire n°1956, 18-25 octobre 1997, "Transport combiné, les limites économiques d'une politique."
  • Logistiques échos, mensuel n° 40, février 1999.
  • Logistiques Magazine, mensuel n° 135, mars 1999, "SITL 99, la Semaine Internationale du Transport et de la Logistique."
  • Promotion transports, mensuel n° 348, janvier 1997, "L'euro, c'est pour demain."
  • Transports Actualités, bimensuel n°677, 11-24 juin 1999.
  • Transport service, bimestriel, n° 1, novembre-décembre 1997, "Le cabotage."
Salon :
  • 16ème Semaine Internationale du Transport et de la logistique, Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, Hall 6, 23-26 mars 1999.
Emission de télevision :
  • "52 sur la Une", "Les pistards de tous les dangers", magazine présenté par Jean Bertolino, 12 mai 1999, 22h55, TF1.
Liste des organismes consultés