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Interroger les termes traités dans ce mémoire

TRADITION ET INNOVATION DE LA FACTURE DE PIANOS
Français - Anglais

Estelle Dagorne

Avec la contribution de : M. Stéphane BAZOIN
Maitrise LEA 1998/99 - Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III
Responsable du mémoire : M. Loïc DEPECKER

Sommaire

Remerciements
Introduction
Termes traités dans ce mémoire
Bibliographie


Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement Monsieur Stéphane BAZOIN, accordeur et restaurateur de pianos, de m'avoir reçue dans son entreprise. En effet, il a su se montrer disponible en acceptant, non seulement de répondre aux nombreuses questions que je me suis posées tout au long de mes recherches, mais aussi de se porter garant de la validation du contenu du corps du dictionnaire.

En outre, le sérieux et la patience de mon réviseur, Mademoiselle Carole Dagorne, ont contribué à plus de clarté dans la réalisation de ce mémoire.


Introduction

INTRODUCTION GÉNÉRALE :

Tout comme la guitare, la harpe, le violon et le clavecin qui appartiennent à la famille des cordophones, l'origine du son du piano est simple : des cordes qui vibrent. Toutefois, le son de ces différents instruments n'est pas toujours produit de la même façon. Il existe en effet trois méthodes de base pour mettre une corde en vibration : le pincement (guitare), le frottement (violoncelle), la percussion (piano). Dans ce dernier cas, se sont les marteaux qui frappent les cordes et qui les laissent vibrer librement en rebondissant.

Depuis ses débuts, il y a trois siècles, le piano a vécu une existence aussi variée que les époques qu'il a traversées et a toujours répondu favorablement aux exigences technologiques, artistiques et esthétiques, ce qui le place toujours au sommet de la hiérarchie des instruments de musique.

Cependant, l'époque où l'on relevait plus de 10 000 facteurs de pianos est révolue. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques centaines, mais certaines maisons comme celle de Seiler, fondée en 1849, peuvent se targuer d'une réussite certaine. Alors qu'en 1898, le nombre d'unités annuelles produites par l'entreprise s'élevait à 1300, il est aujourd'hui de 5000. En outre, cette maison ne se contente pas de produire des pianos de haute qualité, elle transmet son savoir-faire artisanal de génération en génération et n'hésite pas à recourir de façon judicieuse aux techniques modernes en déposant des brevets. En 1987, Seiler s'est d'ailleurs démarqué au Salon international de la musique de Francfort grâce à son piano à queue " Showmaster " qui est pourvu d'un système MIDI intégré, et donc accessible à tous dispositifs électroniques modernes.

INTRODUCTION MÉTHODOLOGIQUE :

En tant que mélomane et pianiste, j'ai souhaité faire partager ma passion pour la musique, et ce, en invitant un large public à pénétrer dans le monde de la facture traditionnelle de pianos où l'informatique et l'électronique numérique jouent un rôle d'une importance croissante.

Bien entendu, il m'a fallu un certain temps de réflexion avant d'établir le choix de mon sujet. Dans un premier temps, j'ai effectué des recherches sur internet afin de voir quelles étaient les informations disponibles ayant trait au piano. Très rapidement, j'ai pu constater que les sites proposés s'orientaient essentiellement vers la promotion des instruments. Ne parvenant pas à obtenir de sources sur un domaine bien précis, je me suis rendue à la bibliothèque du CFMI de Rennes 2 (Centre de Formation de Musiciens Intervenants). Les ouvrages que j'ai pu consulter sur place étaient très complets en matière d'histoire de la musique, mais ce sujet ne me semblait pas assez d'actualité. Par conséquent, j'ai pris contact avec un restaurateur et accordeur de piano qui m'a expliqué le fonctionnement du piano droit et du piano à queue tout en me faisant visiter son atelier. En outre, il m'a remis de la documentation papier et une cassette vidéo portant sur les procédés de fabrication d'un instrument Seiler.

Suite à cet entretien et au visionnage de la vidéo, j'ai procédé à l'extraction des termes portant sur le domaine de la facture de pianos en me limitant à trois sous domaines : la facture traditionnelle, la facture axée sur l'innovation et le piano en tant qu'instrument. Grâce au catalogue de la dernière collection Seiler, " Ars Vivendi ", j'ai pu rapidement constituer les fiches terminologiques relatives au sous domaine de l'innovation. En revanche, la documentation que j'avais alors à ma disposition n'était pas suffisante pour aborder les deux autres sous domaines. Après maintes recherches, j'ai finalement opté pour l'achat d'un livre, " Le Piano " de David Crombie, qui m'a beaucoup aidé de par la qualité de ses nombreuses explications et du glossaire des termes essentiels situé en fin d'ouvrage.

Pendant quatre mois, j'ai travaillé sur le corps du dictionnaire et j'ai eu énormément de difficultés pour trouver des équivalents (anglais), ce qui explique qu'il en manque un certain nombre. Par ailleurs, je tiens à signaler que le dictionnaire est constitué de 70 fiches terminologiques. En effet, j'ai tenu à limiter la quantité de termes, car certains n'auraient pu trouver leur place lors de la mise en place des arborescences. Enfin, je souhaiterai conclure en signalant que l'utilisation du logiciel Access m'a beaucoup retardée dans la progression du mémoire et qu'il serait judicieux d'étudier plus en profondeur les formulaires et les états dans le module d'informatique suivi lors de la maîtrise.


BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages constituant le corpus d'analyse :

Ouvrages et sites consultés : Support filmographique :
  • " Comment naissent les instruments haut de gamme ", Seiler
Organismes consultés :
  • Piano-lutherie BAZOIN SARL, Rennes
  • Seiler Pianofortefabrik, Kitzingen, Allemagne